lundi 19 février 2018

societé secrète


Le notaire de Bayonne ne décolère pas contre la machine identitaire mise en place avec l’EPCI, les pertes de temps, le gaspillage, un interprète basque payé parce que quatre conseillers le réclament, il croit qu’un interprète est payé quand c’est nécessaire, parce que des assistants ne comprennent pas la langue. Pas du tout. Inlassablement, dans les festivals, les vernissages, les inaugurations, les affichages, un interprète traduit du basque en français alors que tout le monde parle français et comprend le français. Chaque élu doit au moins apprendre à dire agur ou milesker. Et aupa pour le rugby.

J’étais venu pour une histoire de donation et me voilà en train de discuter des dérives identitaires au Pays Basque. Je vous jure que ce n’est pas moi qui ai commencé.

Chaque Basque (défini comme habitant le Pays Basque) est tellement persuadé que la vague nationaliste a tout emporté que s’il proteste contre la vague, il croit être tout seul et alors il hésite à donner une opinion discordante. Chacun se croit seul dans son coin. Mais si quelqu’un parle, émet une opinion contraire à l’abertzalisme ambiant, il rencontre toujours, c’est mon expérience, une autre personne qui partage son refus de l’ikurina.

Il faudrait un logo (genre « je suis un basque anti-abertzale) pour se reconnaître. Ou des gestes de la main comme les francs-maçons. Une épingle, une couleur, un slogan, un geste, un frémissement qui exprime le refus de l’enfermement du Pays Basque.

            Le concours est ouvert. Envoyez-moi vos propositions.

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