jeudi 21 janvier 2016

Daniel Cohn Bendit et Alain Finkielkraut


Vu l’émission « des paroles et des actes » hier jeudi 21 janvier, qui opposait Cohn-Bendit et Alain Finkielkraut. Le premier avait confiance dans les capacités des peuples à affronter les changements. Le second transpirait littéralement de peur. Il est éduqué, intelligent, capable de raisonnement, mais il a peur. Cette peur de l’autre, cette peur du changement, traverse l’histoire. De grands esprits des îles Britanniques pétaient de trouille devant les catholiques irlandais. Des intelligences capables et inventives se mettaient à trembler de trouille quand on leur parlait des Juifs. Aujourd’hui, des élites intellectuelles paniquent devant l’invasion annoncée de l’Islam. Comment discuter avec la peur ? Comment raisonner avec la peur ? Daniel Cohn-Bendit avait raison d’être aimable avec Alain Finkielkraut. Il lui caressait la main, il le flattait, comme on rassure un enfant qui craint l’obscurité. C’est la bonne méthode. Personnellement, je ne sais pas faire.

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