samedi 25 janvier 2014

Le choix

Le choix

           
            J’ai assisté à la réunion publique de la liste « esprit Biarritz » de Guy Lafite. Jeudi dernier, dans une salle d’école qui était pleine, toutes les chaises d’écoliers occupées, les genoux sous le menton, quelques personnes debout. Qu’il soit bien clair que depuis le début, j’ai fait mon choix. Je connais Guy Lafite depuis un certain temps, je connais des membres de son comité de campagne, je les aurais accompagnés les yeux fermés.

            Des questions sans complaisance ont bousculé la tranquillité.  Question : vous avez fait partie de la majorité sortante ? Oui, pas de reniement. Des objectifs ont été atteints : réduction du déficit de la ville. Des liens avec communauté d’agglomérations porteurs de projets de décisions  dans la lutte pour des plages plus propres. Et des projets d’avenir. En même temps, Guy Lafite, parfaitement loyal envers le maire sortant, a su dire non à des projets qui lui semblaient fermer et enfermer la ville ; trop de mètres carrés de commerce à Iraty, les conditions de financement des parkings pour lui inacceptables. La création de la maison de l’Océan : les résultats ne correspondant pas aux prévisions. Il faut faire avec, ne pas déplorer, ne pas geindre, mais prendre des mesures pour faire vivre un lieu qui peut devenir précieux pour l’ensemble de la ville et même de l’agglomération.

            Un nouveau souffle pour la ville, le maintien d’une conception apaisée de la politique, telle est la partition que j’ai entendue ce soir-là. Dans cette réunion publique des questions sans concession ont permis au candidat que j’accompagnais les yeux fermés de répondre plus précisément, de faire la différence. Pour qu’on le soutienne aussi les yeux ouverts.


vendredi 17 janvier 2014

réseaux sociaux et confrontations

            À Biarritz,  quatre candidats qui postulent vraiment à la mairie. Lafite, Veunac, Brisson. Plus Saint-Cricq. D’autres candidats partent pour protester, pour prendre date, pour postuler pour témoigner.

            Brisson est le candidat UMP pur jus, qui exclut de l’UMP les UMP qui soutiennent Veunac à Biarritz ou Bayrou à Pau. Brisson, c’est la restauration d’un pouvoir de droite conservatrice, précautionneuse, frileuse, sans ambition, repliée sur des protections anciennes. Brisson est le seul candidat qui n’a pas participé à la manifestation en faveur de la laîcité républicaine à Biarritz, pour le mariage pour tous, contre Mgr Aillet, évêque restaurateur de Bayonne. Si Mgr Aillet était électeur à Biarritz, pour qui voterait-il?

            Michel Veunac voudrait se présenter comme l’héritier de Didier Borotra, mais il se cherche, à la fois dans son programme et sa stratégie. Il a intégré dans sa liste des centristes et des militants à la droite de Brisson. S’il ne fait pas un bon score au premier tour, sera-t-il tenté par un ralliement ?

            Guy Lafite est le continuateur d’une gestion apaisée de la ville, regroupant des éléments divers, mouvements de gauche et militants associatifs, réunis par l’ambition d’une vie touristique et culturelle de qualité, d’un accueil de la population dans sa diversité sociale par la construction de logement sociaux, d’une modernisation de la gestion par une meilleure répartition des services dans l’agglomération.


            Les réseaux sociaux, livre des visages, gazouillis ou blogues, restent sans voix. Ils ne nous aident pas à choisir. Ils refusent les discussions, les confrontations. Est-ce le média qui adoucit les mœurs ou les candidats qui ne veulent pas croiser le fer ?