lundi 30 novembre 2009

minaret

La Suisse a voté contre la construction de minarets. 60% de Suisses ont refusé les minarets. Le pays accepte l'argent blanchi, les dépôts d'escrocs qui placent leurs économies, mais refuse les minarets. Le porte-parole de l'UMP pense que les Suisses ont bien voté et que les minarets en France, non. Il y a des clochers, mais il y en avait avant la République. Nous sommes lundi 30 novembre 2009 et le danger principal c'est le minaret.

jeudi 26 novembre 2009

papier

du nouveau pour mes papiers. Premièrement, le pôle nationalité du tribunal de Paris m'a demandé les actes de décès de mes parents puisque je ne pouvais pas fournir les actes de naissance. J'ai demandé les actes de décès là où mes parents sont morts, dans le quinzième arrondissement de Paris. Le service d'état civil m'a renvoyé l'acte de décès de mon père, mais n'a pas retrouvé celui de ma mère. Ma mère n'est donc pas morte et je ne suis pas orphelin.

je reçois aussi le même jour une lettre du ministère de l'immigration et de l'identité nationale m'informant que mes parents ont demandé pour moi l'identité française, j'avais trois mois. Cette lettre me précise qu'elle ne vaut pas certificat d'identité, mais elle va certainement aider.

Dès que j'aurai une carte d'identité, j'irai dans la rue faire du bruit à trois heures du matin et m'enivrer, car je ne craindrai plus d'être renvoyé à Zakopane ou à Lublin.

vendredi 20 novembre 2009

carte d'identité

vous vous rappelez que le tribunal de paris m'a demandé les actes de naissance de mes parents. Ils sont nés à Lublin, en Pologne, les services d'état civil étaient inexistants. devant mon désarroi, une greffière m'a dit que les actes de décès valaient acte de naissance. J'ai demandé acte de décès de mon père et de ma mère. La mairie du 15ème me répond qu'elle a trouvé l'acte de décès de mon père, mais pas celui de ma mère, que pour retrouver l'acte de décès de ma mère, il faut indiquer le nom et le prénom des parents de ma mère qui sont morts en camp pendant la guerre (deuxième). J'avais huit ans, et je n'ai aucun souvenir du nom des parents de ma mère.

dimanche 8 novembre 2009

centres d'excellence

L'Université de Banville dans le New Jersey, a établi un classement des pays en fonction du nombre de saints. On retrouve parmi les dix premiers:
1. Italie 626
2. France 576
3. Angleterre 243
4. Japon 171
5. Espagne 157
6. Viêt Nam 107
7. Allemagne 102
8. Corée 90
9. Chine 75
10. Belgique 59

Le ministre des cultes recommande la création de "pôles de sainteté" qui regrouperait les pays suivants afin d'atteindre une masse critique.
Portugal 58, Pologne 25, Ouganda 22, Pays-Bas 20, ex-Tchécoslovaquie 15, Irlande 14, Hongrie 10, Autriche 8, Danemark 7, Écosse 7, Turquie 7, ex-Yougoslavie 7, Suède 6, Suisse 6, Arménie 5, Lituanie 4, Mexique 4, Norvège 4, Syrie 4, ex-URSS 4, Grèce 3, Inde 3, Canada 2, Pérou 2, Canaries 1, Équateur 1, Éthiopie 1, Géorgie 1, Liban 1 (Charbel Makhlouf, † 1898, canonisé 9-10-1977), Paraguay 1, Rép. dominicaine 1, Islande 1, Israël 1, Roumanie 1, USA 1 (Ann Seton, 1774-1821, canonisée 14-9-1975). De nationalité inconnue 141.

centres d'excellence

L'Université de Banville dans le New Jersey, a établi un classement des pays en fonction du nombre de saints. On retrouve parmi les dix premiers:
1. Italie 626
2. France 576
3. Angleterre 243
4. Japon 171
5. Espagne 157
6. Viêt Nam 107
7. Allemagne 102
8. Corée 90
9. Chine 75
10. Belgique 59

Le ministre des cultes recommande la création de "pôles de sainteté" qui regrouperait les pays suivants afin d'atteindre une masse critique.
Portugal 58, Pologne 25, Ouganda 22, Pays-Bas 20, ex-Tchécoslovaquie 15, Irlande 14, Hongrie 10, Autriche 8, Danemark 7, Écosse 7, Turquie 7, ex-Yougoslavie 7, Suède 6, Suisse 6, Arménie 5, Lituanie 4, Mexique 4, Norvège 4, Syrie 4, ex-URSS 4, Grèce 3, Inde 3, Canada 2, Pérou 2, Canaries 1, Équateur 1, Éthiopie 1, Géorgie 1, Liban 1 (Charbel Makhlouf, † 1898, canonisé 9-10-1977), Paraguay 1, Rép. dominicaine 1, Islande 1, Israël 1, Roumanie 1, USA 1 (Ann Seton, 1774-1821, canonisée 14-9-1975). De nationalité inconnue 141.
Quelques idées pour célébrer l'anniversaire de la chute du mur de Berlin


Le nazisme s'est effondré dans la débâcle d'une défaite militaire. Jusqu'au bout, les états fascistes ont obtenu le soutien de leur peuple. Le communisme ne s'est pas effondré dans la défaite militaire, mais par l'érosion de son influence, par une résistance sourde qui minait tous les rouages de l'état et de l'économie et a fini par l'écroulement, comme une falaise s'abat sous l'action des ruissellements souterrains.

Deuxième différence: les victimes du nazisme ont eu à souffrir beaucoup en tant que victimes, mais elles n'ont pas subi la deuxième souffrance des victimes qu'est la négation de leur malheur. Le négationnisme a été vigoureusement combattu et d'abord par les états des ex-pays fascistes, les historiens, les mouvements citoyens. Les victimes du communisme subissent cette deuxième souffrance que représente l'absence de jugement pénal et politique de leurs anciens bourreaux, le harcèlement de ceux qui dans la Russie de Poutine cherchent la vérité des crimes du bolchévisme. En France, les communistes, qui auraient dû être à l'avant-garde de la recherche historique, parce que c'est au nom de leurs principes que la prison stalinienne s'est construite, ont vigoureusement combattu les historiens qui mettaient à jour les crimes du système.

A la mesure de leurs hésitations stratégiques, les socialistes français hésitent encore devant l'événement. Ils ont tendance à voir dans la chute du communisme non pas la libération des peuples, mais comme les communistes et néo-communistes, la victoire du capitalisme. Ils hésitent à dire que le mouvement socialiste international, en se plaçant pendant la guerre froide du côté des démocraties occidentales, a fait le bon choix et a contribué à la chute du communisme.

Enfin l'effondrement de l'empire soviétique permet la résurgence des utopies pré-léninistes. Il faut collectiviser la propriété, supprimer l'argent et le profit, attribuer aux plus pauvres et aux plus démunis les vertus politique du prolétariat d'antan. La fin peu glorieuse de la Révolution d'Octobre permet d'en glorifier le début, de réhabiliter les coups de force, les avant-garde, les aventures, les solidarités internationales avec des adversaires résolus des principes démocratiques élémentaires. Ces mouvements fleurissent en France plus qu'ailleurs parce que le socialisme démocratique peine à les combattre.